RÉSUMÉ

Frank et son épouse sont envoyés en Inde avec un contrat d'expatriation de trois ans.
Alors qu'ils s'arrachent les cheveux, lui dans son boulot, elle à gérer le quotidien, ils rencontrent des personnes fascinantes qui vont bouleverser leur existence.

De l'intouchable au riche Indien, en passant par l'expatrié colonialiste et le voyageur passionné, le texte fait découvrir l'Inde sous de multiples facettes.

Histoire d'amour, mariage arrangé, drame familial, réalité du quotidien, choc culturel, destin de femmes, solitude et espoir... Les récits s'entrecroisent pour peindre la vie ailleurs. 

 
 
 

 
 

 
 

EXTRAIT

Quand Baptiste a mis le pied hors de l’aéroport, ce qu’il a vu l’a surpris. C’est comme à la télé, dans les reportages. Ils sont des centaines, collés les uns aux autres, à transpirer dans la chaleur étouffante. Certains sont assis sur le sol, certains adossés à la barrière de sécurité.
Il se retourne vers sa femme, Pénélope, qui sans rien dire semble penser la même chose que lui.
C’est un mélange de couleurs, de style, de tout. Des vieux, des jeunes, des femmes enceintes, des grand-pères, des enfants, des saris de toutes les couleurs, des tissus sales, du coton beige, des chemises… L’odeur lui paraît épouvantable, un mélange de sueur, de pollution, de pétrole. Ça hurle de partout, on s’appelle dans tous les sens :
— Taxi, M’sieur ?
— Hôtel, M’dame ?
— Bagages, M’sieur ?

Il ignore tout ce beau monde, et parcourt la foule du regard. Un homme mince, habillé tout en blanc, porte une pancarte avec son nom. Il s’approche :
— Gopal ?
— Oui, M’sieur. Bonjour, M’sieur Baptiste. M’dame. Je vais prendre vos bagages.

L’homme prend leurs affaires et se fraye un chemin dans la foule. Ils le suivent, dociles, curieux de découvrir ce pays si différent de ce qu’ils connaissent.

 
 

 
 

NOTE DE L'AUTEUR

Ce roman est partiellement auto-biographique, puisqu'il raconte une partie de mon histoire : j'ai vécu deux ans en Inde où j'ai accouché de ma petite fille. Même si je ne suis pas l'héroïne, on trouvera évidemment des points communs.

Pendant tout le temps où j'étais là-bas, je fus incapable d'écrire sur ce sujet. J'ai tenu un blog (expateninde.com) mais je n'arrivais pas à commencer un roman.
Pire, je n'arrivais pas à lire un texte sur l'Inde !
C'est après avoir quitté le pays que j'ai commencé à réfléchir sur ce projet. Cela a mis du temps. Au début, j'ai écrit des textes purement personnels que j'ai fait lire à des amis. Mais cela ne me convenait pas. Il m'a fallu une année pour vraiment me lancer dans ce qu'est aujourd'hui La Vie ailleurs avec sa construction particulière.

Quand j'ai vraiment commencé, je pensais ne jamais y arriver, tant était long mon cahier des charges :

  • Chaque chapitre est écrit comme une nouvelle, selon le point de vue d'un personnage spécifique.

  • Chaque personnage a sa propre histoire extraordinaire.

  • Le récit central (le couple d'expatrié qui vit en Inde et a un bébé) sert de trame et reste aisément compréhensible pour le lecteur.

  • Les nouvelles sont riches de styles et de forme. On passe du rire au larme dans un ascenseur émotionnel.

  • Croiser les points de vue des Indiens et les points de vue des expatriés pour essayer de montrer plusieurs aspects de la réalité.

  • Croiser des chemins de vie dans des situations émouvantes.

  • Le roman fait voyager dans le Tamil Nadu et apporte des informations culturelle sans que le lecteur ait l'impression de réfléchir.

  • Le récit est facile à lire et s'adresse à tous les lecteurs...


Je suis assez fière d’avoir réussi tous ces objectifs et encore plus de constater le succès grandissant du roman !

 
 
 
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